En 2021, en sortie de confinement, le soi-disant progrès a la tête des mauvais jours. Les chauffeurs Uber sont devenus une sous-catégorie de travailleurs, ils se disent réduits à l’esclavage par un algorithme tyrannique, quand ils ne sont pas tout simplement déconnectés, perdant alors leur travail à la vitesse d’un clic. Mais Brahim Ben Ali, représentant de chauffeurs VTC de Villeneuve-d’Ascq, maître Jérôme Giusti, avocat militant, Mark MacGann, ancien lobbyiste d’Uber devenu lanceur d’alerte, et une bonne partie des chauffeurs de Paris et sa banlieue ne sont pas résignés. Ils veulent se battre contre Uber, dénoncer, et pourquoi pas renverser le système. Ils n’ont plus le choix : ils sont à bout de course.